dimanche 29 mai 2016

Le cercle blanc, tome 1 La croix de Morrigan, de Nora Roberts


Titre du livre : Le cercle blanc, tome 1 La croix de Morrigan

Auteur : Nora Roberts

Editions : J’ai lu

Genre : fantastique

Date de sortie : 2008


Résumé :

Irlande, 1128. Hoyt Mac Cionaoith pratique la magie tandis que son jumeau, Cian, excelle dans l'art de l'épée. Les deux frères sont très unis, même si Hoyt est austère et posé alors que Cian est désinvolte. Lorsque la démone Lilith s'approprie l'âme de ce dernier, Hoyt refuse de devenir une créature diabolique et avide de sang comme son frère. La déesse Morrigan le charge alors de combattre les vampires qui répandent leur malédiction sur le monde. Hoyt accepte, obsédé par l'espoir de sauver son frère et se retrouve propulsé au XXIè siècle, où une belle sorcière aux cheveux de feu se dresse à son côté dans le combat...


Mon avis :

Un titre aux sonorités celtiques, une histoire se déroulant en Irlande, un mage, une sorcière, des vampires… voilà ce qui m’a attiré dans ce livre que j’ai emprunté à la bibliothèque.

Lilith la reine des vampires a transformé Cian, le frère de Hoyt en vampire. Son ambition est de combattre les humains et de soumettre le monde à la domination des vampires. Nous allons suivre Hoyt qui est un mage du 12ème siècle qui est propulsé au 21ème siècle par le biais d’un portail temporel pour mener à bien une mission confiée par la déesse Morrigan. Hoyt doit retrouver son frère vampire et avec son aide former une compagnie de guerriers pour combattre Lilith et ses vampires. Glenna la sorcière l’aidera dans sa mission.

Je dois dire que j’ai adoré le prologue qui m’a plongé immédiatement en Irlande. On sait d’emblée que le narrateur est un vieil homme qui s’adresse à un groupe d’enfants, on prend alors plaisir à se laisser raconter cette histoire qui va mêler magie, sorcellerie et créatures effrayantes.

Le point fort du roman est sans aucun doute tout l’univers et le décor mis en place par l’auteur. On en apprend un peu plus sur la mythologie irlandaise et j’ai aimé le petit glossaire à la fin qui reprend les lieux, les personnages et les termes en gaélique. Ça a un peu égayé ma lecture.

Pour mener à bien sa mission, Hoyt doit réunir une sorte de « confrérie » un cercle blanc uni pour combattre les vampires. Ce cercle blanc sera composé d’un vampire, un mage, une sorcière, un métamorph, une chasseuse de vampire et une érudite.

Tout ce premier tome tourne autour de cette ligue, comment ils vont se rencontrer, s’entraider et s’entrainer au combat et mettre en place leur stratégie de défense contre la menace vampire.

C’est le premier livre de Nora Roberts que je lis, mais je savais que sa spécialité est plutôt les romances et les enquêtes policières. Il me semble que ce livre est son premier dans le genre de la fantasy et malheureusement ça se ressent. J’en viens donc à ce qui m’a dérangé dans cette histoire.

J’ai trouvé la narration beaucoup trop linéaire, c’est plat. Les personnages manquent de relief, sont parfois clichés.

Au niveau de l’action, il y en a mais c’est raconté de façon trop légère.

Il n’y a aucun suspense, c’est un enchainement d’évènement plus ou moins importants et plus ou moins intéressants.

Blair la chasseuse de vampire un peu « badasse » est de loin la plus pétillante mais elle arrive beaucoup trop tard dans le récit.

Malgré tout c’est un livre qui se lit bien, c’est une histoire très sympa, même si je n’ai pas ressenti grand-chose en le lisant j’ai quand même pris du plaisir à évoluer dans un univers empreint de magie, de déesse celtique et de créatures fantastiques.


En résumé, les amateurs exigeants de pure fantasy passez votre chemin. Si vous aimez l’univers celtique et que vous recherchez une histoire fantastique gentillette et mignonnette, je vous conseille ce livre, si vous avez l’occasion de l’emprunter à la bibliothèque, allez-y.


Citations :
«En découvrant par hasard la bibliothèque, Glenna ne put retenir un sifflement admiratif. D’innombrables livres couvraient trois des quatre murs. Leurs bibliothèques de bois sombre s’élevaient jusqu’au plafond en dôme où un autre dragon – en vitrail celui-ci – crachait le feu et la lumière. […] Avec sa grande table de lecture, ses fauteuils profonds et son immense cheminée, cette bibliothèque avait tout pour devenir leur QG. »

En quelques mots : 
Une lecture en demi-teinte, malgré des défauts comme la trame narrative un peu trop « light » la lecture était tout de même plaisante. Je lirais la suite.
Pour aller plus loin : Le cercle blanc tome 2 et 3



Ma note pour ce livre :   


3/5

Book Haul de mai 2016

Bonjour chers lecteurs,

En ce beau dimanche je vous présente mes acquisitions livresques du mois de mai.
7 livres rejoignent ma PAL :



















Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, Katherine Pancol, Le livre de poche
j'ai obtenu ce livre pour 1€ à un vide grenier :D

La Bibliothèque des cœurs cabossés, Katarina Bivald, J'ai lu

Les piliers de la terre, Ken Follett, Le livre de poche

After saison 2, Anna Todd, Le livre de poche

The mortal instruments, tome 1 : la cité des ténèbres, Cassandra Clare, PKJ

La mer infinie, Rick Yancey, Robert Laffon collection R

Avant toi, Jojo Moyes, Milady



J'ai déjà terminé After saison 2 et je pense que ma prochaine lecture sera La mer infinie qui est la suite de La 5ème vague
Car le tome 3 sort dans quelques jours :)


Je vous souhaite de belles lectures





mardi 24 mai 2016

Tout plutôt qu'être moi de Ned Vizzini


Titre du livre : Tout plutôt qu’être moi

Titre VO : It’s kind of a funny story

Auteur : Ned Vizzini

Editions : La Belle Colère

Genre : roman

Date de sortie : janvier 2016

Résumé : Craig est un adolescent de 15 ans qui a tout pour être heureux. Grace à son travail acharné il parvient à décrocher une place en classe préparatoire dans une école new yorkaise réputée pour son excellence. Mais très vite il ne mange plus, ne dort plus, pense sans arrêt à ses devoirs et à la jolie copine de son meilleur ami. Craig est pris dans une spirale d’anxiété, qui l’accule et le paralyse. Comment en est-il arrivé là ?

Mon avis : C’est en navigant sur une chaine Booktube que j’ai découvert ce livre. Il m’a immédiatement attiré car c’est l’histoire d’un jeune homme en dépression. Je dois dire que c’est une double bonne découverte : le roman que j’ai adoré d’une part et de l’autre la maison d’édition La Belle Colère qui mérite d’être connue car ils mettent en valeur des histoires aux sujets forts et profonds.

Je tiens à vous dire que j’ai trouvé ce roman vraiment très beau et qu’il n’est absolument pas déprimant !

Evidemment c’est triste, on a bien souvent l’estomac serré en lisant les pages car oui c’est un livre qui remue tout plein d’émotions, ça parle de dépression et de pensées suicidaires mais c’est fait de façon drôle et émouvante. On sent que l’auteur maitrise bien son sujet et en effet car on sait qu’il a lui-même souffert de dépression.

Vous avez beau être entouré et tout pour être heureux, le jour où ça vous tombe dessus c’est l’enfer. On va suivre Craig dans ce récit à la première personne, dans son douloureux combat contre lui-même car c’est une maladie qui vous paralyse l’esprit.

La dépression est une maladie souvent mal comprise, qui est très grave si elle n’est pas détectée à temps et qui laisse des séquelles à vie.

Le gros point fort du roman c’est que l’auteur nous parle d’un sujet bouleversant sans jamais tomber dans le pathos, car sa plume est d’une justesse incroyable, il mêle à la fois émotions très fortes et séquences humoristiques.


Ce roman est une belle leçon de vie et d’espoir. L’histoire est vraiment très prenante. On suit Craig dans cet enfer qu’est la dépression et on en apprend plus sur cette maladie à travers toutes les situations que Craig va affronter que ce soit en séance chez son psy ou pendant son séjour en hôpital psychiatrique, séjour durant lequel il va rencontrer des personnages vraiment intéressants.

Ce passage en hôpital psy est pour Craig très difficile à accepter au début mais c’est vraiment le point clé du livre car il va y réapprendre à vivre au contact des autres malades.

En refermant ce livre, j’ai vraiment apprécié ma lecture malgré le thème difficile abordé, je suis ravie d’avoir suivie Craig dans son histoire mais je ne peux pas m’empêcher d’être triste en pensant à l’auteur Ned Vizzini qui n’a pas gagné son combat contre la dépression et qui s’est suicidé en se jetant du haut d’un immeuble à l’âge de 32 ans.


Citations :
« Les gens d’aujourd’hui sont tous plus ou moins déglingués, tu sais. Je préfère être avec quelqu’un qui a conscience de l’être, plutôt que de côtoyer une personne qui semble parfaite mais qui est … prête à exploser.»

Pour aller plus loin :
Ce livre a été adapté au cinéma en 2010 sous le titre « Une drôle d’histoire », je ne l’ai pas vu et pour l’instant je ne veux pas le voir car je ne veux pas gâcher la bonne impression que j’ai eu du livre. Et vous l’avez-vous vu et qu’en avez-vous pensé ?

En quelques mots : Ce livre vaut mille fois la peine d’être lu, j’en garde un souvenir de lecture très intense et pour un long moment.

Ma note pour ce livre :   

5/5

lundi 2 mai 2016

La 5e Vague de Rick Yancey


J’adore les histoires d’anticipation où l’humanité est menacée d’extinction et où un ou des héros doivent survivre dans un monde post apocalyptique. Je n’ai
donc pas hésité une seconde avant de me lancer dans la lecture de la 5e Vague, d’autant que je trouve le résumé hyper vendeur. Ça fait longtemps qu’il était dans ma PAL et je suis contente de l’avoir enfin lu !

Titre du livre : La 5e Vague
Auteur : Rick Yancey
Editions : Robert Laffont collection R
Genre : science-fiction, dystopie
Date de sortie : mai 2013



Résumé :

Après la 1ère vague, seules restaient les ténèbres.
Après la 2ème vague, les chanceux ont pu s'enfuir.
Après la 3ème vague, les malchanceux ont survécu.
Après la 4ème vague, une seule règle s'applique : ne faire confiance à personne.
Désormais, à l'aube de la 5ème vague, et sur une portion dévastée et esseulée d'autoroute, Cassie tente de Leur échapper.
D'échapper à ces êtres qui ressemblent aux humains et qui parcourent le pays, tuant chaque personne qui se met en travers de Leur route. Eux, qui ont dispersé les derniers survivants sur la planète Terre.
Rester seule est synonyme de rester en vie pour Cassie. Enfin, c'est ce qu'elle croit jusqu'à ce qu'elle rencontre Evan Walker. Séduisant et mystérieux, Evan pourrait s'avérer être le seul espoir de Cassie pour sauver son frère - ou pour qu'elle puisse rester en vie.
Mais Cassie va devoir choisir.
Entre la confiance et le désespoir.
Entre la résistance et la capitulation.
Entre la vie et la mort.
Entre abandonner et se relever.

Mon avis :
J’ai adoré le concept de l’extermination de l’espèce humaine par plusieurs vagues successives car l'auteur arrive parfaitement à nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Je me suis complétement laissée emporter dans cette histoire de dingue où les Autres sème la terreur et le chaos.
Dès qu’on commence la lecture on ne peut plus s’arrêter. On est pris dans la vague et on va de bouleversements en bouleversements. Mais pourquoi veulent-ils exterminer la race humaine ? A quoi ça rime ? Pourquoi tous ces morts ?

On ne peut pas lâcher Cassie avant de savoir ce qu'il va lui arriver. On la suit dans sa lutte pour retrouver son petit frère, on est à ses côtés dans sa survie, dans sa solitude quand elle pense n'être plus que la dernière humaine sur terre.
Sa rencontre avec Evan Walker est juste dingue et apporte une belle touche d'espoir dans ce monde effrayant et cruel.

J’ai cependant quelques reproches à faire au bouquin.
Pour moi le côté psychologique des personnages n’est pas assez développé.
J'aurais aimé que Cassie se creuse un peu plus la tête, j'aurais aimé rentrer davantage dans sa tête. Au niveau de l'action c'est top, mais les questions d'ordre plus "métaphysique" sont moins récurrentes. Le personnage d'Evan est tellement intriguant, j'ai tellement de questions à son sujet je suis un peu restée sur ma faim !

Autre chose qui m’a un tout petit peu dérangé : le rythme. La première partie du roman est vraiment palpitante et super intéressante.
Mais j'ai eu l'impression que le rythme retombait un peu au milieu du bouquin pendant à peu près 200 pages.

Enfin, ça ne m’a pas empêché de rentrer dans l’histoire mais on devine quand même assez vite les événements et du coup c’est une lecture qui ne m’a pas totalement surprise.
J’espère que la suite me surprendra plus et m'apporteras des réponses !

Malgré ces quelques points, c’était une très bonne lecture, j'adoré ce livre et toutes les questions soulevées par l'auteur qui restent en suspens... vivement que je me lance dans le tome 2.


Citations : « La cruauté n’est pas un trait de personnalité. La cruauté est une habitude. »


En quelques mots :
Je suis séduite par ce premier tome captivant
j’ai adoré l’histoire et je vais vite lire la suite.



A lire du même auteur : La mer infinie, tome 2 et La dernière étoile, tome 3

Lire le livre ou regarder le film ? : si vous vous demandez par quoi commencer je vous conseille sans hésiter de lire le livre c’est tellement plus immersif et en plus l’écriture est fluide ça se lit très vite. Le film ne vaut pas le coup, tout ce que j’ai pu reprocher au livre je le reproche au film en puissance 10. Je ne suis vraiment pas fan de l’adaptation cinématographique.



Ma note pour ce livre :   

3/5

Vernon Subutex de Virgine Despentes


Février 2015. Je lis un article dans le magazine LIRE sur Virginie Despentes à l’occasion de la sortie de Vernon Subutex. Elle est décrite comme féministe, engagé, une auteure « urbaine » imprégnée du monde de la musique et du rock en particulier. Et puis il y a les moments noirs de sa vie, c’est une femme écorchée, elle a subi des drames. Ça me choque. Je me dis que j’aimerais bien découvrir sa plume et son style. Ça m’intrigue. J’attends que Vernon Subutex sorte en format poche. Le livre m’attire mais pas au point de mettre 20 € dedans. Voilà comment ce livre est venu à moi, j’avais envie de découvrir cette auteure, pour l’histoire je ne savais pas à quoi m’attendre. 


Titre du livre : Vernon Subutex

Auteur : Virginie Despentes

Editions : Le livre de Poche

Genre : Roman contemporain

Date de sortie : mars 2016

Résumé : Vernon Subutex, 50 ans, avant il était quelqu’un. Il était disquaire à Paris, un amoureux du rock qui vivait de son amour de la musique. Et puis l’industrie du disque s’est effondrée et Vernon doit fermer boutique. C’est le début de la galère. Et puis son ami star du rock Alex Bleach meurt. Et Vernon se retrouve encore plus dans la merde, car c’est son ami l’aidait à payer son loyer. Il y a une chose que Vernon conserve d’Alex Bleach, c’est un enregistrement vidéo dans lequel la star se livre, une sorte de dernier témoignage.
Expulsé de son appartement, Vernon sort son carnet d’adresse et reprend contact avec d’anciennes connaissances susceptibles de l’aider.
Là commence son parcours de squat en squat, de galère en galère. On traverse un autre Paris sous fond d’alcool, de sexe, de misère et de vie.


Mon avis : L’histoire d’un homme à la dérive.
J’ai mis au moins deux jours à digérer ce livre. Je ne savais pas quoi en penser. Je n’ai ni aimé, ni pas aimé. C’est un roman qu’on prend comme ça dans la tronche, tel quel.
On ne s’attache pas aux personnages. C’est un roman social d’un réalisme froid voire glacial.
Vernon est un procrastinateur, rêveur dans l’âme, il va squatter à droite à gauche après son expulsion. Tant mieux pour lui, les gens ne lui ferment pas tous la porte au nez.
Nous avons le portrait de chacune des personnes chez qui il va squatter, sous forme de tranche de vie.
Il y a peut-être un peu trop de personnages à mon goût, parfois on s’y perd et on ne sait plus trop quel est le lien avec Vernon.

Toutefois ça se lit bien, la construction du roman fait qu’on découvre à chaque chapitre (ou presque) un nouveau personnage, un nouvel endroit. Les portraits sont parfois drôles, parfois choquants. C’est d’un réalisme froid, rien n’est embelli, l’auteure va droit au but.
Le langage est cru, brut, parfois violent et trash.

Ce n’est pas un livre à mettre dans toutes les mains. L’histoire d’un homme dans la galère qui finit SDF et mendiant, c’est forcément triste et touchant. On le suit dans sa misère, on est à ses côtés quand il se fait expulser, quand il fait la manche pour la première fois, quand il fait face à la violence de la rue. On a peur avec lui, on vit cette angoisse avec lui. C’est un roman badant.

Je pense que le point fort de ce livre c’est la diversité des personnages même s’il y en a peut-être trop pour moi, au final ce sont eux qui font de ce roman une peinture social d’un certain milieu parisien.

Parfois en tant que lectrice, j’aime sortir de ma zone de confort et découvrir autre chose. C’est ce que j’ai fait avec Vernon Subutex. C’est un livre qui dérange et c’est pour ça que je n’ai ni aimé ni détesté. Une expérience qui me laisse perplexe.


Citations :   « Tous les mecs qui venaient là étaient des menteurs. Ils disaient ce qu’on attendait d’eux. C’était souvent des beaux parleurs. Le diable est un bon danseur sinon personne ne le suivrait sur la piste. »

En quelques mots :     c’est un roman social froid et sombre qui ne peux pas vous laisser indifférent. Il fait l’effet d’un électrochoc non pas par l’intrigue mais par le réalisme glacial avec lequel sont décrits les personnages et les situations. Et oui la vie est cruelle. Que peut-on espérer quand tout s'écroule ?


A lire du même auteur : Vernon Subutex tome 2, Les jolies choses, Baise moi, Bye Bye Blondie, Les Chiennes Savantes

Pour aller plus loin : Article intéressant sur Virginie Despentes : Magasine LIRE publié en février 2015. Je peux vous l’envoyer par mail si ça vous intéresse.


Lirais-je le tome 2 ? : Peut-être par curiosité pour savoir ce qui va arriver à Vernon par la suite. 

Ma note pour ce livre :    

3/5