dimanche 26 juin 2016

L'assassin royal, tome 1 L'apprenti assassin, de Robin HOBB



Titre du livre : L’assassin royal Tome 1 l’apprenti assassin

Auteur : Robin HOBB

Editions : J’ai lu

Genre : fantasy

Date de sortie : 2005

Pages : 510



Résumé éditeur : Au royaume des six Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant - par tradition, le nom des seigneurs doit modeler leur caractère - décide de renoncer à son ambition de devenir roi-servant en apprenant l'existence de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l'égide du maître d'écurie Burrich. Mais le roi Subtil impose bientôt que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L'enfant découvrira vite que le véritable dessein du monarque est autre : faire de lui un assassin royal. Et tandis que les attaques des pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame...



Mon avis :  J’ai trouvé ce tome introductif passionnant et extrêmement bien écrit, en gros pour ma première rencontre avec Robin Hobb ce fut un gros succès dans mon cœur.

Nous faisons connaissance avec Fitz, le bâtard royal du roi servant Chevalerie, dès son plus jeune âge. Le récit débute en effet alors qu’il n’est qu’un enfant, il nous raconte comment il débarque à Castelcerf dans la famille royale à l’âge de 6 ans. Le récit à la première personne est construit tel un recueil de souvenirs, nous suivons donc ce jeune Fitz pendant tous le roman. Ça m’a beaucoup plu d’être ainsi plongé dans son histoire. Le jeune bâtard est très vite pris en main par Burrich le maitre des écuries avec qui il va nouer une relation à la fois forte et distante. C’est le récit d’un enfant puis d’un jeune adulte livré à lui-même.

C’est assez difficile de vous parler de toutes ses expériences car tout le roman relate sa vie d’enfant jusqu’à l’âge adulte. C’est un parcours bien rempli et passionnant à la fois dans les rencontres qu’il va faire, et qui seront nombreuses, et par tout son apprentissage et sa formation, sa découverte de la cour royale.

Je trouve que Fitz ne ressemble à aucun autre, c’est limite un « anti-héros » car son parcours est fait d’expériences malencontreuses, d’échec, de souffrances. De par sa position de bâtard royal, Fitz ne trouve sa place nulle part, c’est un personnage complexe en quête d’identité. Je ne vous spoile pas car on l’apprend en début de roman ; Fitz a le don du Vif qui lui permet de communiquer avec les animaux et en particulier les chiens. Il établit une relation très tendre avec son chiot. Le seul don qu’il possède n’est malheureusement pas accepté par Burrich qui fait office de figure paternelle, son précieux don doit rester absolument secret.

Ces aspects font de lui un personnage terriblement attachant et intriguant.

Bien des épreuves attendent notre personnage principal qui sera ensuite pris en main par un homme mystérieux qui vit reclus dans un coin du château et qui sera chargé de l’initier à son art.

A travers tout ce qu’il va vivre, ses premières missions en tant qu’assassin, son esprit va être éduqué. Au fil du roman nous avons l’impression de grandir avec Fitz, son esprit s’affute, il va prendre conscience de sa position délicate, à qui peut-il se fier, va-t-il savoir lire entre les lignes et discerner le vrai du faux ? Sera-t-il à la hauteur de ce qu’on attend de lui ? Est-il simplement un instrument à la merci du roi ? Trouvera-t-il sa place à la cour ?



J’ai adoré le récit de Robin Hobb qui a su mettre en place son monde de façon subtile, à travers les petits encarts en début de chaque chapitre qui amène l’aspect historique, et à travers les nombreuses descriptions qui parcourent le récit. Beaucoup de descriptions mais pas ennuyeuses du tout.

Prenez un univers médiéval : le royaume des Six Duchés, un roi, trois princes, des alliances, l’apprentissage de l’Art, sous fond de menace des Pirates Rouges qui perturbe la paix du royaume, avec un bâtard royal au milieu de tout ça et vous aurez une histoire géniale.

J’ai aimé découvrir les rouages de ce monde, les intrigues politiques les petites touches de « fantastiques » qui sont amené avec l’Art qui reste quelque chose d’assez mystérieux, et le Vif, le pouvoir de communiquer avec les animaux.

Robin Hobb m’a transporté du début à la fin, j’ai adoré sa façon de prendre le temps de mettre en place l’univers et la façon intelligente d’amener les évènements.

Citations :

« Et puisque tu « entends dire » toutes ces choses vitales, j’en profite pour te faire remarquer qu’un sage ne révèle pas tout ce qu’il sait ; et aussi que celui qui colporte des histoires n’a pas grand-chose d’autre dans la tête » p.74

« Nous nous fabriquons souvent nous-mêmes nos propres prisons. Mais on peut aussi créer sa propre liberté. » p.132

« L’appétit de l’Art est de ceux qui dévorent l’homme, pas de ceux qui le nourrissent. » p.398



En quelques mots :

C’est un très très bon tome qui met en place doucement l’univers et qui promet une suite pleine d’aventures !! Un héros complexe et attachant qui doit trouver sa place. Quel avenir pour lui ?



Ma note pour ce livre : 

4,5/5 

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