lundi 28 novembre 2016

L'appel des étoiles - Ken Follett - Livre jeunesse


Titre du livre :
L’appel des étoiles
Auteur :
Ken Follett
Editions :
Robert Laffont collection R Jeunesse
Genre :
roman fantastique
Date de sortie :
Novembre 2016
Pages :
120
Thèmes :
Aventure, espace

Résumé éditeur :
Les jumeaux Price en ont assez de devoir s'occuper de leur petit cousin enquiquinant. L'été promet d'être long. Mais un oncle sorti de nulle part leur propose bientôt des vacances inoubliables à l'autre bout de la galaxie...
Mon avis :
Je remercie la maison d’éditions pour ce partenariat. Ken Follett étant un de mes auteurs favoris j’avais très envie de découvrir son roman jeunesse. Cette histoire, il l’a écrite il y a plus de 40 ans pour ses enfants et elle est publiée pour la première fois cette année en France.

Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce livre à part qu’il m’a fait passer un bon moment et que je le conseille aux enfants à partir de 8-9 ans. Si vous cherchez un cadeau de Noel pour un neveu ou une nièce qui aime lire ou dont vous voulez développer le gout de la lecture, vous pouvez sans problème leur offrir ce livre.

L’histoire se dévore en un soir. Le rythme est bon, on enchaine les péripéties et les découvertes. Ici les enfants sont au cœur du livre et ils vont vivre une folle aventure.
J’ai adoré suivre les trois enfants dans leur aventure spatiale.
L’auteur les plonge au cœur d’un conflit extraterrestre dans lequel les enfants vont avoir un vrai rôle à jouer. J’ai aimé le fait que l’auteur place les enfants en tant qu’acteurs dans cet enjeu intergalactique. Les questions auxquelles vont devoir répondre nos trois héros feront réfléchir les plus jeunes lecteurs. La première chose dont les enfants se rendront compte c’est qu’il ne faut pas se fier aux apparences et qu’il faut aller au bout de ses idées et savoir creuser les choses.
Je pense que les messages de ce conte sont simples mais essentiels, ce livre fera surement prendre conscience aux jeunes lecteurs qu’il est important de forger son esprit critique et qu’il ne faut pas croire tout ce que les adultes disent.

J’ai beaucoup aimé ce livre, je trouve que c’est écrit de façon intelligente et claire. La plume de Ken Follet ne m’a jamais déçue, elle est agréable à lire et teintée d’humour.
Les jeunes lecteurs amateurs d’aventure spatiale seront comblés par ce roman et les adultes prendront du plaisir à le lire aux plus jeunes.

En quelques mots :
Une aventure spatiale très agréable à lire et construite de façon intelligente. Les jeunes lecteurs vont adorer découvrir ce livre. 

Ma note pour ce livre :
4,5/5



mercredi 23 novembre 2016

Le chardonneret - Donna Tartt - Alerte Pépite Littéraire

Je sais d’avance que je vais avoir du mal à écrire cette chronique. Je me doute que ça va être très compliqué de lui rendre hommage. Ce n’est pas le fait qu’il ait reçu le prix Pulitzer 2014 qui m’a attiré. C’est la quatrième de couverture de mon édition : « Un minuscule tableau de maître. Un oiseau fascinant. Un chef d’œuvre inestimable. C’est le moment de vous offrir une œuvre d’art. »

Titre du livre :
Le chardonneret
Auteur :
Donna Tartt
Editions :
Pocket (édition limitée)
Genre :
roman
Date de sortie :
Novembre 2015
Pages :
1100
Thèmes :
Art, amitié, traumatisme, adolescence, vices



Résumé éditeur :

C’est un minuscule tableau de maître. Un oiseau fascinant. Inestimable.
La raison pour laquelle Theo Decker, 13 ans, s’est retrouvé en possession de ce chef d’œuvre de l’art flamand est une longue histoire…Un hasard qui, huit ans après ce jour tragique de pluie et de cendres à New York, l’obsède toujours autant.
Des salons huppés de Manhattan aux bas-fonds mafieux d’Amsterdam ou de Las Vegas, Le Chardonneret surveille l’effroyable descente aux enfers de Theo et préside à son étrange destin…

Mon avis :

Ma première lecture de Donna Tartt fut Le maitre des illusions que j’avais bien aimé mais ce ne fut pas une lecture facile, ses histoires sont complexes, détaillées, longues, la psychologie des personnages est très travaillée. Il faut s’accrocher !

Aujourd’hui je vous parle du Chardonneret, un pavé de plus de mille pages avec une histoire très dense. Ce livre m’a complétement retourné. C’est une lecture qui a été crescendo, au début je me demandais où l’auteur voulait m’emmener, mais je l’ai aimé de plus en plus au fil des pages. La tension dramatique est de plus en plus intense, je trouve que le récit est très bien mené, construit intelligemment, et une multitude de thèmes sont développés.

Dans ce livre on suit Théo 13 ans qui va vivre un drame avec sa mère dès le premier chapitre. Je vous laisse découvrir ce que c’est, je vous dis juste que c’est un événement qui va changer sa vie à jamais pour deux raisons. Premièrement parce qu’il devra vivre avec ce traumatisme qui engendrera dépression, culpabilité, solitude, renfermement.
Deuxièmement car sa vie sera désormais liée à un minuscule tableau de maître ; Le chardonneret de Fabritius, peintre flamand du 17ème siècle.
Le tableau va devenir pour Théo à la fois une source inépuisable de fascination et de refuge et en même temps ça va devenir pour lui un énorme fardeau.

On suit Théo pendant une dizaine d’années, il nous livre ses angoisses, ses doutes, ses pensées les plus profondes et on s’attache beaucoup à ce personnage. Il sera trimbalé de New York à Las Vegas puis aux Pays-Bas. Pardonnez-moi mais il aura vraiment une vie de merde, il s’en prend plein la tronche tout au long de l’histoire ! L’auteur nous dépeint une société et une jeunesse qui noie ses problèmes dans l’alcool, la drogue et qui est tentée par l’argent sale.
Le climat dans lequel on évolue est tendu, étouffant, malsain, angoissant. L’atmosphère est très noire et le point de vue pessimiste mais Théo trouvera tout de même des « bouées de sauvetage » notamment dans le personnage d’Hobie et de Boris.

Ce livre c’est aussi l’histoire d’une belle amitié entre Théo et Boris, mais qui devient néfaste au fil du temps. Les deux garçons sont à l’opposés l’un de l’autre, Théo est renfermé, malheureux, Boris est plus exubérant et désireux de faire de nouvelles expériences. On peut dire qu’il aura une mauvaise influence sur Théo car il l’entrainera sur la pente dangereuse de l’alcool et des drogues.

Ce que j’ai trouvé remarquable c’est que à aucun moment on ne sent le jugement de l’auteur, elle ne juge JAMAIS ses personnages, pourtant on a des personnages bien bousillés, qui ne font pas toujours les bons choix.

La tension dramatique dans ce livre est très intense et m’a tenu en haleine tout du long. Donna Tartt a un talent fou pour décrire les états d’âmes des personnages, les peurs, les doutes, la solitude, l’angoisse, le sentiment de tristesse et de désespoir…
Ce livre est un condensé d’émotions !

L’auteur m’a bluffé aussi car son récit est extrêmement visuel, lors de ma lecture c’est comme si je regardais un film américain, son écriture est cinématographique et ça en est que plus agréable à lire. Personnellement je voyais très bien Bradley Cooper dans le rôle du père de Théo, un connard fini, violent, alcoolique, accro aux jeux. J’avais parfois aussi en tête une ambiance à la Very Bad Trip quand les personnages se mettent la tête à l’envers.

La fin est tout en palpitations. L’auteur propose une réflexion sur l’art, sur la beauté et sur le bien et le mal. Théo fait des choix pas toujours compréhensibles mais ce que nous amène à penser l’auteur c’est justement que chaque mauvais choix est peut-être nécessaire pour parvenir au bien et au bonheur ?

En bref, j’ai savouré ce livre, Donna Tartt est une grande auteure et nous livre là une œuvre aboutie, je ne serai pas étonnée que ce livre devienne un classique d’ici quelques années aux Etats-Unis.
Ce fut une lecture coup de poing.
Ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve avec une telle pépite entre les mains. C’est le genre de livre qui nous marque et qu’on n’oubliera jamais.

Citations :
« Tu serais étonné Théo, comme des petites choses quotidiennes peuvent sauver du désespoir, […] Mais personne ne peut le faire à ta place. C’est toi qui dois chercher la porte ouverte. » p.241

« Quand je regardais le tableau, j’éprouvais la même convergence en un seul et unique point : un bref instant touché par le soleil qui existait maintenant et pour toujours. C’est fortuitement que je remarquais la chaine à la cheville de l’oiseau, ou que je songeais combien la vie de cette petite créature, battant brièvement des ailes puis toujours forcée, sans espoir, d’atterrir au même endroit, avait dû être cruelle. » p.436

« Un cœur égaré. Le fétichisme du secret. Ces gens comprenaient, comme moi, les méandres obscurs de l’âme, les chuchotements et les ombres, l’argent qui glisse d’une main à l’autre, le mot de passe, le code, le second soi, toutes les consolations cachées qui élevaient la vie au-dessus de l’ordinaire et faisaient qu’elle valait la peine d’être vécue » p.748

En quelques mots :
Un livre inoubliable, une ode à l’art et à la vie dans ce qu’elle a de plus douloureux. Ce livre m’a beaucoup touché et je le recommande aux amoureux de la littérature et des mots. Une pépite.


Ma note pour ce livre :
5/5



mardi 22 novembre 2016

Brooklyn - Colm Toibin


Brooklyn de Colm Toibin m’a tout de suite attiré, forcément quand il s’agit d’Irlande et de destin de femme pendant les années 50, je fonce ! Et je ressors ravie de cette lecture, j’ai découvert l’auteur et une histoire passionnante !

Titre du livre :
Brooklyn
Auteur :
Colm Toibin
Editions :
10/18
Genre :
Roman, drame
Date de sortie :
Octobre 2012
Pages :
332
Thèmes :
Changement de vie, Brooklyn, Irlande, déracinement, jeune femme, années 50

Résumé éditeur :

Eilis Lacey décide de quitter l’Irlande et d’émigrer dans les années 50 en Amérique, terre de promesses. Elle s’intègre dans ce nouveau pays, tombe amoureuse… mais le passé et sa terre natale se rappellent à elle, et elle doit revenir en Irlande. Elle sera confrontée au choix entre deux pays.

Mon avis :

Mon avis sera court, ce livre m’a fait passer un très bon moment. J’ai adoré suivre Eilis dans sa nouvelle vie, c’est plein d’émotions sincères.

Dans cette histoire on va suivre Eilis, une jeune femme habitant à Enniscorthy en Irlande. Elle vit avec sa mère et sa sœur Rose, ses frères sont partis vivre en Angleterre et son père est décédé un peu plus tôt. A l’aise avec les chiffres, elle souhaiterait travailler en comptabilité comme sa sœur mais ne trouve pas de travail stable dans sa ville. Un jour elle se voit offrir l’opportunité de partir travailler à Brooklyn. Malgré l’appréhension de quitter son pays et sa famille, elle accepte et traverse l’Atlantique pour se construire un avenir.

C’est donc l’histoire d’une femme qui prend son destin en main en partant à l’inconnu découvrir un nouveau pays. L’auteur réussit à décrire avec justesse le mal du pays et le déracinement. Pendant une bonne partie du roman on sent la nostalgie d’Eilis et la difficulté à s’adapter seule dans son nouvel environnement. Après les difficultés du début, Eilis s’ouvrira peu à peu et commencera à sortir, prendre des cours du soir, et elle rencontrera un homme…

Entre parcours initiatique et roman d’ambiance, Brooklyn met en scène une jeune femme des années 50 qui va prendre son destin en main, qui va se forger un avenir et qui devra faire des choix.

Je suis très réceptive aux histoires de femmes qui s’en vont changer de vie, quelles qu'’en soient les raisons, c’est une aventure toujours risquée, unique et je m’identifie beaucoup à ces personnages et à ces situations.

Partagée entre amour, drame de la vie, notre héroïne aura la volonté de s’en sortir, de faire ce qu’elle veut, et d’aller de l’avant. Elle s'affirmera petit à petit, et vous verrez qu'elle devra faire des choix très difficiles et renoncer à beaucoup de choses.

Le style peut-être un peu trop linéaire ne plaira pas à tout le monde, le rythme est très calme et l’histoire est quand même un peu longue à démarrer. Mais personnellement même si le début m’a laissé un tout petit peu sceptique, j’ai adoré ce livre et j’ai adoré la fin parce qu’elle est réaliste.

En bref ce roman m’a beaucoup plu, on y trouve les thèmes de l’exil, du déracinement, de l’amour, du changement de vie et tout ce que cela implique comme choix difficiles. La plume de l’auteur m’a séduite car elle est toute en émotions vraies et bien dosées, ce n’est pas une histoire toute rose, Colm Toibin nous parle des difficultés et des drames de la vie et de ce qu’on est capable de faire pour les surmonter et prendre sa vie en main.

Petit comparatif au film : j’ai regardé l’adaptation cinématographique juste après avoir terminé le livre, et je trouve que la fin a un sens totalement différent, la fin du livre est un peu plus « pessimiste » que la fin du film. J’ai préféré le livre car on ressent plus les émotions des personnages.

En quelques mots :

Je vous recommande ce livre si vous souhaitez passer un bon moment d’évasion avec une femme qui part construire sa vie à Brooklyn. Un superbe roman.



Ma note pour ce livre :
4,5/5



vendredi 18 novembre 2016

Assassinat chez les druides - Christian Jacq


Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas plongé dans un Christian Jacq. Je suis une grande fan de ses romans sur l’Egypte ancienne mais j’ai fait une pause il y a quelques mois, pour ne pas faire d’overdose. Et du coup j’ai choisi Assassinat chez les druides car j’avais envie de découvrir les enquêtes de l’inspecteur Higgins et je n’ai pas été déçue !



Titre du livre :
Assassinat chez les druides
Auteur :
Christian Jacq
Editions :
J Editions
Genre :
Roman policier
Date de sortie :
Avril 2016
Pages :
228
Thèmes :
Enquête, meurtre, druidisme



Résumé éditeur :

En cette nuit d'été, lors de la fête de la Saint-Jean, les représentants de divers courants du druidisme se réunissent sur le célèbre site de Stonehenge.
L'archidruide Glamorgan le Roux les a convoqués afin de leur transmettre un secret qu'il estime vital pour l'avenir de leur mouvement. Qui aurait imaginé que cette réunion rituelle de druides et de druidesses, se vouant à la pratique de mystères anciens, connaîtrait une issue tragique ? Face à des adeptes aux spécialités surprenantes, parmi lesquelles se cache un assassin, Higgins parviendra-t-il à percer un secret aussi épais que celui du Graal ?

Mon avis :

L’auteur m’a capté dès le début, avec la première phrase du roman : « En cette nuit d’été, la procession entra dans le cercle magique des pierres de Stonhenge avec lenteur et solennité. ». Dès le début nous évoluons sur le site de Stonehenge en Angleterre et j’ai trouvé ce premier chapitre très prenant.

Je ne connaissais rien à l’univers des druides et c’est un thème qui m’a attiré. J’ai aimé les quelques petites anecdotes apportées par l’auteur notamment au chapitre 2 dans lequel on apprend que la reine Elizabeth II appartient à la communauté druidique. La reine est devenue ovate (équivalent d’un druide gaulois) en 1946.

L’inspecteur Higgins est appelé en renfort sur un mystérieux meurtre commis à Stonehenge lors d’une cérémonie druidique.
En effet, l’archidruide Gilmoran le roux meurt soudainement lors de cette cérémonie secrète. Une enquête qui s’annonce délicate et que l’inspecteur va devoir démêler au plus vite pour ne pas attirer les foules. De plus la communauté touchée étant les druides, et la reine d’Angleterre appartenant à ce mouvement, Scotland Yard met la pression pour résoudre ce crime au plus vite.

L’inspecteur Higgins et le commandant Marlow vont s’intéresser à chaque membre de ce cercle de druide composé de 5 hommes et de 2 femmes. On va être ici dans une sorte de huis clos, entre le site de Stonehenge et l’auberge où sont logés les druides. L’enquête s’annonce difficile car certains vont essayer de mener l’inspecteur en bateau, mais Higgins est très malin, et très doué, il observe et il note tout dans son petit carnet noir.
J’ai énormément aimé le personnage de Higgins, il est bourru et malin et je lirais d’autres de ces enquêtes !

Dans ce meurtre commis parmi les druides, l’inspecteur va devoir faire la lumière sur tous les membres présents, les masques tombent, des aspects pas très reluisants sont dévoilés sur chacun et on est pris dans l’histoire jusqu’à la fin en se demandant mais qui a bien pu vouloir éliminer l’archidruide Gilmoran le roux ? Un homme qui semblait bienveillant et dévoué à sa cause.

L’enquête avance bien, on va de petites révélations en petits rebondissements et puis pouf un gros rebondissement. On soupçonne chacun à tour de rôle et on n’est jamais sûr de rien.
Ce roman policier m’a tenu en haleine, je l’ai dévoré en quelques heure. Il fait le job et il est très efficace. Il a comblé mes attentes à 100%.

Une enquête tout ce qu'il y a de plus classique mais c'est ce que j'attendais. Le plus pour moi c'est la plume de Christian Jacq dont je ne me lasse pas.

En quelques mots :

Je suis satisfaite de ma lecture qui m’a fait passer un très bon moment.
Des druides mystérieux, un inspecteur bourru, un roman agréable et efficace !




Ma note pour ce livre :
5/5



dimanche 13 novembre 2016

Le livre perdu des sortilèges - Deborah Harkness


Bonjour chers lecteurs,

J’ai lu ce livre pendant la période d’Halloween car il colle très bien avec l’ambiance. Cela faisait très longtemps que je voulais lire un livre avec une histoire de sorcellerie qui ne fasse pas trop jeunesse. J’ai donc choisi celui-ci qui était dans ma Pile à Lire suite à plusieurs avis positifs. Globalement ce fut une bonne lecture malgré le personnage principal de Diana Bishop la sorcière que je n’ai pas trop appréciée.

Titre du livre :
Le livre perdu des sortilèges
Auteur :
Deborah Harkness
Editions :
Le livre de poche
Genre :
Fantastique
Date de sortie :
Mai 2012
Pages :
832
Thèmes :
Sorcellerie, alchimie, vampires, démons, sorcières, romance


Résumé éditeur :

Diana Bishop a renoncé depuis longtemps à un héritage familial compliqué pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu’au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : l’Ashmole 782.

Elle ignore alors qu’elle vient de réveiller un ancien et terrible secret - un secret convoité par de nombreuses et redoutables créatures. Dont Matthew Clairmont.

Un tueur, lui a-t-on dit. Malgré elle, Diana se retrouve au cœur de la tourmente.

Mon avis :

Le livre perdu des sortilèges est un roman à l’univers bien travaillé et je suis agréablement surprise par le développement des thèmes de la sorcellerie et de l’alchimie qui est très intéressant. On sent que l’auteur a pris le temps de se renseigner sur les pratiques et les rituels Wicca et sur l’histoire de l’Alchimie et j’ai beaucoup aimé ce côté-là.
Bien que l’histoire mette beaucoup beaucoup (trop ?) de temps à démarrer, je trouve que l’univers développé vaut le coup et laisse présager une bonne suite.

Ici on va suivre Diana qui est une sorcière d’une grande lignée mais qui a renoncé à ses pouvoirs magiques suite à la mort de ses deux parents. Et là on a une petite contradiction puisque Diana clame avoir renoncé à l’utilisation de ses pouvoirs mais elle s’en sert quand même occasionnellement quand ça lui rend service dans le quotidien, par exemple pour réparer une machine à laver… bon mouais OK ça rend bien service quand même.
Je n'ai pas trouvé l'héroïne passionnante pourtant c'est soi-disant une sorcière très puissante. J'ai beaucoup plus apprécié le personnage du vampire même s'il n'est pas parfait non plus mais j’y reviendrai après.

Le manuscrit alchimique Ashmole 782 est au cœur de l’histoire, c’est un livre perdu depuis des millénaires et qui contiendrait les secrets de toutes les créatures et de l’immortalité.
Dès que Diane met la main dessus dans le cadre de ses recherches universitaires sur l’alchimie, il se passe quelque chose de magique. Le livre va s’ouvrir et se dévoiler à Diana et il va s’avérer qu’elle est la seule à l’avoir trouvé depuis sa perte et qu’elle seule à pouvoir le lire et le déchiffrer. Il va s’avérer que ce manuscrit ancestral est très recherché et bientôt un foisonnement de vampires, démons et sorcières vont faire leurs apparitions dans la bibliothèque d’Oxford. Et pour l’intrigue c’est tout ce que je vous dévoilerai.

Au niveau de l’univers, ici on évolue dans notre monde qui est peuplé de sorcières, de vampires, de démons et d’humains. Tous vivent plus ou moins en paix, ils se tolèrent, pour preuve la scène où ils font du yoga tous ensemble, c’était drôle et insolite et ça m’a fait sourire. Mais on sent quand même à plusieurs reprises des tensions ancestrales entre ces créatures et la découverte de l’Ashmole 782 va venir exacerber ces tensions entre les peuples. Je regrette que les démons ne soient pas très bien détaillés, on ne sait pas vraiment ce qu’ils sont. On sait qu’ils ont des talents de vision ou qu’ils sont surdoués mais ce n’est pas très clair ni approfondi.

On rencontre très vite Matthew le personnage du vampire. Il sera présent à Oxford lorsque Diana va découvrir le manuscrit. Matthew est un vampire scientifique, ultra beau, amateur de vins et de belles voitures sportives. C’est un personnage très intéressant et c’est de loin celui qui m’a le plus fasciné car il est très âgé et il a traversé les siècles, a participé à de nombreuses guerres, il a côtoyé des personnalités historiques importantes, peintres, scientifiques, écrivains. Et les parties consacrées à Matthew et à son passé apportent une petite touche historique et sont passionnantes. J’ai eu un petit coup de cœur pour ce vampire que je trouve beaucoup plus intéressant que Diana la sorcière. Vous vous en doutez, nous aurons droit à une romance entre ces deux protagonistes. Leur histoire d’amour arrive beaucoup trop vite à mon goût, à la page 151 Matthew nous déclare déjà ses sentiments pour Diana.

De plus, son côté surprotecteur m’a énervé par moment car il est toujours sur son dos, à la protéger, je l’ai senti très envahissant et ça m’a gonflé car du coup l’héroïne ne peut pas s’épanouir, il l’étouffe !

Je reviens au personnage de Diana. A chaque fois qu’elle expérimente la magie malgré elle c’est lorsqu’elle ressent une forte émotion. Par exemple lorsqu’elle reçoit une photo de ses parents décédés ça lui cause un choc et elle va produire des étincelles de feu bleues. Ou bien lorsque Matthew disparait à un moment donné elle va produire de « l’eau sorcière ». A chaque fois, juste après ces expériences de magies, elle va être prise en charge soit par Matthew, soit par sa mère soit par la servante. Elle est en permanence « chouchoutée » comme une enfant et ça m’a énormément gonflé ce côté « je suis une sorcière très puissante mais je ne me gère pas toute seule ». On a l’impression que c’est une ado qui ne sait pas se gérer elle-même, mince alors laissez-la tranquille !

L’auteur en fait un personnage dépendant et faible. C’est pourtant une sorcière puissante qui s’ignore donc certes elle doit apprendre à contrôler sa magie mais j’ai eu l’impression qu’elle galérait vraiment avec ses pouvoirs et j’attends de ce personnage qu’elle se prenne enfin en main dans le tome 2 ! car la sorcière ne m’a pas convaincu dans ce tome.

J’ai adoré le décor de la première partie du roman, on va évoluer à l’université d’Oxford au Royaume-Uni, c’est sublime, ça fait rêver. L’auteur décrit une bibliothèque grandiose remplie de vieux ouvrages. Autre chose que j’ai adoré, c’est que j’ai pu relever de nombreuses belles citations. Autant j’ai trouvé qu’à certains moments le style n’était pas très subtil et souffrait de quelques lourdeurs avec des phrases à rallonge, autant j’ai pu relever quand même quelques phrases sympas (voir plus bas Citations).

Je n’ai pas vraiment aimé le style de l’auteur, je ne sais pas si c’est son style ou à cause de la traduction mais j’ai déploré parfois un manque d’émotions, une certaine froideur, une description des sentiments et de la romance pas très subtile.
Au niveau de la narration, on a une alternance de points de vue entre Diana (à la première personne) et Matthew (à la 3ème personne), pas à tous les chapitres mais assez fréquemment tout de même.
Et ça a été une bonne surprise car je m’attendais à lire l’histoire uniquement du point de vue de Diane.

En résumé, en dépit de quelques défauts, ce fut une bonne lecture malgré tout car j'ai aimé l'ambiance et le décor, et j'ai adoré comment se développe l'intrigue à la fin. Ça laisse présager une suite intéressante.


Citations :

« L’odeur de la bibliothèque – ce mélange si particulier de vieilles pierres, de bois vermoulu et de papier de chiffon – ne manquait jamais de me mettre de bonne humeur. Le soleil se déversait par les fenêtres des paliers, illuminant les poussières qui flottaient dans l’air et traçant des barres dorées sur les vieux murs. » p.55

« Un petit livre peut contenir un grand secret capable de changer le monde. Vous êtes une sorcière. Vous savez que les mots ont un pouvoir. Et si votre vampire connaissait le secret, il n’aurait pas besoin de vous. » p.96

« Je voulais savoir comment les humains sont parvenus à une vision du monde où il y a si peu de magie, ajoutai-je. Je voulais comprendre comment ils ont pu se convaincre qu’elle n’a pas d’importance. » p.114

« La magie est dans le cœur, pas dans l’esprit. Elle ne consiste pas à suivre des procédures et à réciter des formules, comme la sorcellerie. Il faut que tu la ressentes. » p.774

En quelques mots :

Un premier tome qui met du temps à démarrer, qui est loin d’être parfait mais que j’ai apprécié découvrir. J’ai aimé les thèmes développés et l’univers présenté. Le second tome m’a l’air beaucoup plus intéressant !


Ma note pour ce livre :
3/5








Mon avis sur le tome 2 L'école de la nuit

lundi 7 novembre 2016

Le Quidditch à travers les âges - JK Rowling


Titre du livre :
Le Quidditch à travers les âges
Auteur :
J.K Rowling
Editions :
Folio junior
Genre :
Fantastique
Date de sortie :
Novembre 2009
Pages :
118
Thèmes :
Histoire et anecdote sur le Quidditch


Résumé éditeur :

S'il vous est jamais arrivé de vous demander quelle est l'origine du Vif d'or, comment les Cognards sont apparus ou pourquoi les Wigtown Wanderers portent l'image d'un couteau de boucher sur leurs robes, vous devez lire Le Quidditch à travers les âges.
Cette édition est la reproduction exacte du volume conservé à la bibliothèque de Poudlard où il est consulté presque chaque jour par les fanatiques de Quidditch.

Mon avis :

Après ma lecture décevante de Harry Potter et l’enfant maudit, je me suis plantée devant ma bibliothèque et je lui ai parlé. Je lui demandé de remonter le moral et de me redonner le sourire. Je me suis attardée devant mon étagère réservée à Harry Potter. Et Le Quidditch à travers les âges m’est littéralement tombé dans les mains.

A peine le livre ouvert, la magie a opéré et j’ai instantanément transplané à Poudlard, c’était comme si j’étais assise au coin du feu dans la salle commune de Serpentard, ma maison.
Ce petit livre d’une centaine de pages m’a procuré énormément de bien-être.

Premièrement car j’ai retrouvé la plume magique de JK Rowling et ensuite car sa façon de nous raconter l’Histoire du Quidditch m’a captivé. C’est bourré d’anecdotes et d’humour tout en étant instructif. Vous y découvrirez tout ce qu’il y a à savoir sur ce sport emblématique des sorciers, à savoir les origines moyenâgeuses de ce sport, en passant par un peu d’histoire sur les balais, les différentes balles et les principales équipes de Quidditch du monde.

En bref, une très bonne découverte livresque que je recommande à tous les Potterhead qu’on aime le Quidditch ou non, ce livre vous le fera aimer.


En quelques mots :

Un indispensable pour tout bon fan de la saga Harry Potter.
Une petite lecture magique qui vous embarquera à dans le monde des sorciers l’espace d’un instant.


Ma note pour ce livre :
5/5